| | DE KEYSER Frédérique - LUXURIA - Tome 1 (2ème partie) | |
| Auteur | Message |
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Karen Admin
Messages : 12159 Date d'inscription : 10/07/2011 Age : 42 Localisation : Paris
| Sujet: DE KEYSER Frédérique - LUXURIA - Tome 1 (2ème partie) Mer 14 Sep - 11:18 | |
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Luxuria - Tome 1 Frédérique de Keyser Quatrième de couverture:
Que me restait-il ? Ma vie ne m’appartenait plus, mon cœur venait d’être réduit en cendre. Avais-je eu d’autre solution que celle de libérer Téli ? Et moi par la même occasion ? Mais celui qui veillait sur moi, cet ange gardien dont je ne connaissais toujours pas l’identité en avait décidé autrement. Ne me restait donc qu’à affronter les conséquences de mes actes.
Avertissements de l'auteure: Ce second tome reprend exactement là où la dernière phrase du premier nous avait laissé (à l'origine, ce n'était qu'un seul et même volume). C'est deux romans sont plutôt conseillés à un public averti (compte tenu notamment de certaines scènes SM - même si ça reste soft ) | |
| | | Frederique de Keyser
Messages : 103 Date d'inscription : 12/09/2011 Age : 52
| Sujet: Re: DE KEYSER Frédérique - LUXURIA - Tome 1 (2ème partie) Mar 20 Sep - 8:51 | |
| Il sort aujourd'hui !!!! et je (re)commence à stresser .... pffffffffffff | |
| | | Karen Admin
Messages : 12159 Date d'inscription : 10/07/2011 Age : 42 Localisation : Paris
| Sujet: Re: DE KEYSER Frédérique - LUXURIA - Tome 1 (2ème partie) Mar 20 Sep - 10:05 | |
| Ils m'intéressent beaucoup les deux! j'attends début octobre (et les nouveaux sous) pour les commander ^^ Je pourrais passer par toi pour les avoir dédicacer? _________________ | |
| | | Frederique de Keyser
Messages : 103 Date d'inscription : 12/09/2011 Age : 52
| Sujet: Re: DE KEYSER Frédérique - LUXURIA - Tome 1 (2ème partie) Mar 20 Sep - 10:08 | |
| Bien sur, ça me ferait très plaisir de te les dédicacer ... rhooo je suis toute émue du coup. | |
| | | Frederique de Keyser
Messages : 103 Date d'inscription : 12/09/2011 Age : 52
| Sujet: Re: DE KEYSER Frédérique - LUXURIA - Tome 1 (2ème partie) Sam 1 Oct - 15:33 | |
| Quelques petits morceaux choisis tirés des deux tomes ... - Spoiler:
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(...) Cela faisait plusieurs fois qu’il agissait ainsi, passant d’un langage à l’autre lorsqu’il s’adressait à moi. Outre le fait que je trouvais cela très déstabilisant, j’avais très envie de l’asticoter. C’était comme une tentation irrésistible qui m’indiquait également que j’étais probablement suicidaire en plus de mes autres défauts. – Décidez-vous, soit vous me vouvoyez, soit vous me tutoyez. – C’est ce que j’ai essayé de te faire comprendre aujourd’hui, en obligeant Adam à partir, par exemple. – Ne me dites pas que vous êtes jaloux, m’étonnai-je. Curieusement je me serais sentie flattée si c’était le cas. – … que tu es jaloux, rectifia-t-il en insistant sur le tu. Non, pas au sens où tu l’entends. – Dans quel sens alors ? m’enquis-je – Je te veux. Pour moi. Rien que ça ? – Je ne veux pas devenir votr… ta chose, m’offusquai-je. Je n’ai pas envie de t’appartenir, ni à toi ni à qui que ce soit. – Je ne t’ai rien demandé de tel, me répondit-il très calmement. – Je ne comprends pas alors. – Je sais. Je fronçai les sourcils tout en l’observant. Que me voulait-il dans ce cas ? Juste profiter de mon corps ? Je soupçonnais pourtant qu’il y avait autre chose derrière son étrange requête – étrange pour moi, sans doute habituelle pour lui. Rien dans son comportement vis-à-vis de moi ne m’avait montré autre chose que sa convoitise et surtout pas qu’il voulait m’aider en quoi ce soit. J’étais certaine de n’avoir pour ma part rien fait pouvant lui laisser penser que… Enfin presque rien. – Pourquoi t’es-tu mis dans la tête de m’aider ? m’étonnai-je à nouveau au bout d’un moment. – Il n’y a pas de raison particulière. C’est ce que je veux. J’avais beau me forcer, je ne parvenais pas à croire qu’aucun dessein ne motivait son intérêt subit pour ma modeste personne. Je l’épiai un moment derrière mes paupières mi-closes, à la recherche de la moindre preuve qu’il se foutait de moi. Lui aussi me regardait, paisiblement. – Qu’est-ce que ça t’apportera ? Et à moi ? – Uniquement du plaisir. À tous les deux. – C’est important pour toi ? – Vital, me répondit-il toujours très sérieusement. – Mais une autre fille ferait tout aussi bien l’affaire, fis-je valoir. – À ton avis ? Pour moi, il était clair que la réponse était oui. Il ne prit pas la peine de me détromper, ce qui avait au moins le mérite d’être clair. – Ce serait purement physique ? Il hocha la tête et attendit. Je n’étais pas prête à lui donner ma réponse. Honnêtement, j’avoue que j’étais terriblement tentée. Il était diablement sexy, attirant, mais j’avais peur d’affronter mes penchants, et surtout de me consumer totalement si j’entamais quelque chose avec lui. Et j’aurais également souhaité qu’il se montre plus clair sur ses réelles motivations. – Et ça ? lui demandai-je en jetant un œil à tout son matériel SM accroché au mur qui, dans la pénombre, me parut encore plus menaçant. – Un autre moyen d’avoir du plaisir. – Et c’est important pour toi ? m’enquis-je anxieusement. S’il me répondait « vital », je prendrais mes jambes à mon cou ! Je n’étais jamais parvenue à comprendre comment on pouvait retirer du plaisir à se faire frapper ou torturer. Je ne concevais pas non plus comment l’on pouvait supporter d'être totalement soumis à une personne, ni même jouir à en dominer une d’ailleurs. – Je ne te ferais rien, murmura-t-il d’un ton rassurant. Sauf si tu me le demandes et que tu le veux vraiment. Je le crus. J’avais envie de le croire, parce que j’avais aussi envie de lui malgré tout. – Cela exclut donc toute manipulation de ta part pour me faire croire que j’en ai envie. Il sourit réellement pour la première fois depuis que je le connaissais ce qui me fit un choc. Il avait l’air aussi humain que moi et son sourire ravageur le sublimait littéralement. – Si tu acceptes, tu devras me faire confiance. Entièrement confiance. – Je ne sais pas si j’en serais capable, répondis-je très honnêtement en lui jetant un coup d’œil. – ça viendra. Veux-tu que je te prouve que tu peux avoir confiance en moi ? J’avoue que j’étais curieuse de voir comment il comptait s’y prendre pour me le démontrer. – Dors avec moi, me proposa-t-il tout naturellement. Je coulai un regard vers lui et levai un sourcil. – Tu me prends pour une idiote ? m’esclaffai-je presque. – Absolument pas. Je ne te toucherai pas. Mais tu dois me promettre de ne pas me toucher toi non plus. Le pourrais-je ? Et s’il me proposait ça en sachant pertinemment que je ne pourrais pas tenir le coup, que je finirai par le toucher, lui laissant ainsi le champ libre pour me faire… tout un tas de choses délicieuses ? Je me mordis la lèvre inférieure. C’était tentant, presque un défi, que j’avais envie de relever, par besoin de me prouver que j’étais capable de résister, que je n’étais pas dépravée au point de ne pouvoir dormir avec un homme en tout bien tout honneur. J’ambitionnais également de lui démontrer qu’il n’avait aucune emprise sur moi, que son physique, aussi fascinant soit-il, ne m’inciterait pas à lui céder aussi facilement. La perspective de le contrarier était également très réjouissante. Une autre question s’imposa d’elle-même : – Les démons dorment ? – Nous pouvons. – Vas-tu dormir, cette nuit ? À nouveau un sourire étira ses lèvres. Je dus me contenter de cette réponse. (...) – ça n’a pas l’air d’aller, prononça doucement la voix de Terry juste à côté de mon oreille. Perdue dans mes pensées, je ne l’avais pas vu arriver. Je me tournai vers lui. Il essayait de faire bonne figure, mais je vis qu’il avait vécu des moments éprouvants. – Et toi ? Comment vas-tu ? m’inquiétai-je pour ne pas lui répondre. Je suis désolée, il m’a obligée à… – Je sais, il me l’a dit, ne t’inquiète pas. C’est mieux ainsi. – Et ça s’est passé comment ? Il s’est fâché ? demandai-je encore en me remémorant la terrible colère du géant. – Non, même pas ! Nous avons… J’ai parlé en fait, je lui ai expliqué que je l’aimais beaucoup, mais que je ne pensais pas vouloir continuer avec lui parce que j’ai rencontré quelqu’un d’autre. – Et tu es vraiment certain de ne pas être amoureux de lui ? insistai-je Si j’avais dû, une fois dans ma vie, fermer mon clapet, cela aurait dû être à cet instant. Mais non, c’était plus fort que moi, je devais absolument me mêler d’arranger les choses pour les autres, et au risque d’en souffrir. Ce n’était pas de l’altruisme, mais de la bêtise pure et simple. – J’en sais rien. J’ai beaucoup de respect pour lui et il me manquera affreusement. Cette fois-ci, je parvins à tenir ma langue. Pour moi Terry était indéniablement attaché à Voan, mais je ne pus déterminer s’il était réellement amoureux de lui. Et toi ? m’interrogeai-je mentalement. Je n’en savais strictement rien. J’étais irrésistiblement attirée par Voan, je n’en étais que trop consciente, mais étais-je réellement amoureuse. Mieux aurait valu que non, mais on ne fait pas toujours ce qui est bon pour soi. – Et toi, s’enquit alors Terry. Comment ça va avec Sio ? – Aucune idée, lui répondis-je honnêtement avec un petit sourire désabusé tout en jetant un coup d’œil à Amanda qui faisait très mal semblant de ne pas écouter à notre conversation. Terry s’en était également aperçu et me proposa d’aller nous installer dans l’un des canapés. J’acceptai et le suivis au fond de la salle où nous pourrions avoir une vue d’ensemble des invités tout en discutant tranquillement. Nous nous mîmes à papoter comme deux vieux amis, échangeant nos points de vue sur tel ou tel démon, à sourire aussi, en constatant que nos goûts en la matière étaient sensiblement les mêmes. – Au fait, lui demandai-je, tu devais me présenter quelqu’un. – Il n’est pas invité. – C’est un humain ? demandai-je curieuse. Terry acquiesça. – Il s’appelle comment, il ressemble à quoi ? – Il s’appelle Vincent, commença-t-il avec un sourire tendre. Il est blond, les yeux verts… – Est-ce qu’il a de belles fesses ? le coupai-je en plaisantant. C’est important les jolies fess… – Arrête ! m’enjoignit-il d’une voix un peu rauque. Rien que d’y penser je suis excité. Mon éclat de rire, qui tomba pile au moment d’un silence dans les conversations, attira l’attention de tous les convives sauf celle de Voan dont la haute silhouette venait de s’encadrer à l’entrée de la salle. J’aurai parié mon âme que Terry pensait la même chose que moi, un truc du style « Non de dieu de bordel de merde, qu’est-ce qu’il est beau ! », si tant que ce soit une pensée digne de ce nom. Ce n’était pas une exclusivité que Voan fut magnifique, mais là, ça dépassait presque l’entendement. Le démon était vêtu d’un pantalon en cuir, rouge foncé, très ajusté et intégralement lacé sur les côtés, qu’il avait assorti d’un haut en cuir également, mais noir, au col montant et sans manche qui mettait ses larges épaules et ses biceps tatoués merveilleusement en valeur. Et que dire de ses cheveux, retenus en une natte qui dégageait son beau visage impassible ? Il était d’une beauté prodigieuse. Des larmes me montèrent aux yeux. Pas de tristesse ou d’un quelconque sentiment négatif, mais de pure émotion. Je m’abstins de regarder Terry que je sentais crispé à côté de moi puis posai mon regard sur la moquette pour tenter de reprendre mes esprits. – C’en est trop ! l’entendis-je murmurer. Je suis désolé Sláine. Je me tournai vers lui et le dévisageai. – Il faut que je fasse quelque chose, je ne peux pas le quitter comme ça, m’avoua-t-il. Je suis désolé, répéta-t-il en se levant. Je le suivis du regard tandis qu’il rejoignait son amant, mon cœur battant à toute allure. Je comprenais ce que Terry ressentait. Je souffris de ce qu’il était en train de faire, mais je le comprenais. S’il lui restait une chance de recoller les morceaux avec Voan, il ne pouvait pas la laisser passer. Moi, je n’avais rien à recoller, ou presque, c’est pourquoi je restai là, sans bouger. Dès que Terry fut auprès de Voan, le géant baissa les yeux sur lui, puis l’écouta sans paraître manifester la moindre émotion, pas la plus petite réaction. Terry s’arrêta de parler et baissa la tête, comme s’il attendait le verdict du démon. Je me dis que la décision du démon me concernerait tout autant que lui. Dès que la main de Voan se posa sur l’épaule de Terry, je sentis mon cœur se briser, puis tomber en miettes lorsque les deux amants sortirent de la salle. (...) Apparemment Terry et Voan n’avaient pas pu attendre de se trouver dans le loft du démon pour se prouver leur affection. Penché sur Terry, Voan le retenait entre lui et le mur, un genou glissé entre les cuisses du jeune homme, les deux mains plaquées sur le mur. Profondément meurtrie, mais pourtant fascinée par le spectacle à la fois excitant et touchant de ce baiser torride, je ne pus détacher mon regard du couple. J’en oubliai même de rougir. Les deux hommes s’étaient toujours montrés assez discrets, évitant d’ordinaire de se montrer leur attachement en public… enfin au moins devant moi, et devaient penser l’être, à moitié dissimulés dans l’ombre, près de l’ascenseur. À croire que mon destin était de me trouver au mauvais endroit au mauvais moment. Toujours hypnotisée par ce baiser qui s’éternisait, je sursautai lorsque deux mains se refermèrent sur mes épaules, non pas pour me maîtriser ou m’empêcher de m’enfuir, le geste était trop doux pour cela. – Ils sont beaux, tu ne trouves pas ? murmura la voix grave et sensuelle de Sio au creux de mon oreille. Son souffle sur ma peau me fit frissonner. J’aurais pu dire non, mais ça aurait été mentir. Je hochai donc la tête, incapable de gérer toutes les émotions qui m’assaillaient. – C’est un baiser d’adieux, m’informa-t-il de façon presque inaudible. Comment pouvait-il le savoir ? Ça n’y ressemblait pas du tout. – Dans cinq minutes, Terry va partir, Voan va s’apercevoir de ta présence, prophétisa Sio d’une voix toujours aussi hypnotique. Mon cœur se mit à battre furieusement. – Il va venir vers toi et demander à te parler en privé. Tu vas refuser, en te taisant et en baissant les yeux. – Non, soufflai-je. – Si, Sláine, exigea Sio en resserrant ses doigts sur mes épaules. Et s’il veut assister à ce qui va se passer là-haut, je ne m’y opposerai pas. Compris ? Sio savait parfaitement ce qu’il me demandait en me piégeant ainsi. J’étais quant à moi beaucoup plus perplexe. S’agissait-il pour lui uniquement de se faire obéir en me torturant un peu ou souhaitait-il me faire payer d’avoir ressenti plus qu’une simple attirance pour le géant ? Ne pouvait-il se contenter de m’avoir soumise à lui ? Était-il vraiment décidé à me faire souffrir en me contraignant à rater l’opportunité de me réconcilier avec Voan ? Ou était-ce lui qu’il souhaitait atteindre par mon biais ? Comment savoir ce que Sio pouvait bien avoir en tête. Comme il l’avait prédit, Voan et Terry se séparèrent. Le géant recula de quelques pas pour libérer le jeune homme et fixa le mur juste au-dessus de sa tête, tandis que ce dernier levait son visage vers le démon. Terry prononça son prénom, attendit, appela une fois encore Voan puis abandonna en s’écartant de lui pour se placer face à l’ascenseur qu’il appela d’un coup de poing rageur. (...) J’appelai l’ascenseur qui, comme de bien entendu, n’était pas à l’étage ce qui est systématiquement le cas lorsque vous êtes pressé, et tentai de prendre mon mal en patience. Je crus mourir de frayeur lorsque, simultanément, une main se plaqua sur ma bouche, un bras s’enroula autour de ma taille. Avant que ma cécité provoquée par la terreur ne disparaisse, je me sentis soulevée de terre, transportée, reposée à terre et libérée. Une porte claqua. – À nous deux ! gronda la voix de Voan juste dans mon dos. Folle furieuse de la trouille qu’il venait de m’occasionner, je fis volte-face. – Non, mais ça ne va pas bien chez toi de me faire une peur pareille ! vociférai-je, peu impressionnée par son air courroucé, pas plus que par sa terrible beauté – mais ça, je craignais que ça ne dure pas. Vous voulez tous me faire mourir avant l’heure ? Parce que si c’est ça, il y a des moyens plus simples. – ça y est tu as terminé ? me demanda le géant avec une patience dont je n’aurais pas su faire preuve. – Non, criai-je encore. Je peux continuer pendant des heures ! – Va t’asseoir ! ordonna Voan d’un ton sans réplique. – Je préfère rester debout, ronchonnai-je, non pas par esprit de contradiction, je préférais réellement ne pas m’asseoir eu égard à la chaleur qui irradiait encore de ma peau, mais Voan le prit comme tel. – Assise ! imposa-t-il encore en m’indiquant d’un signe de tête son nouveau canapé. Soupirant ostensiblement, je m’y dirigeai et m’assis avec une légère grimace. – Tu veux boire quelque chose ? Des mondanités maintenant ! Finalement la colère s’avérait un moyen efficace pour lutter contre l’affliction. J’en étais presque arrivée à remercier Voan d’avoir aggravé mon ire. J’ai dit presque. – Un verre d’eau, ça ira, merci, répondis-je à peu près aimablement. Voan ne fit aucun commentaire, disparut une minute puis revint avec deux coupes de champagne. On fête quelque chose ? Ma vie sentimentale foireuse ou la tienne ? – Je te signale que j’entends tout ce que tu penses, déclara-t-il en s’essayant à mes côtés, tourné vers moi, une jambe repliée sous lui. – Merde, maugréai-je tout bas. Désolée, rajoutai-je sans oser lui jeter un coup d’œil tellement je me sentais merdeuse. Lui aussi devait se sentir mal. C’était me montrer singulièrement égoïste que de ne penser qu’à mes propres blessures pour lesquelles Sio avait une plus grande part que lui et de les lui imposer alors que lui-même souffrait de sa séparation d’avec Terry. – Je suis désolée, répétai-je un peu plus chaleureusement. Tu voulais me parler ? – Oui. – Je t’écoute. – Calme-toi d’abord. – ça risque d’être long, l’informai-je. – J’ai tout mon temps. Les yeux perdus dans ma coupe de champagne, j’observai les bulles remonter à la surface. – Vous vous êtes encore disputés ? me demanda Voan gentiment au bout d’un moment. Sa voix me parut plus proche, mais je ne levai pas le nez pour vérifier s’il s’était rapproché de moi ou pas, continuant de fixer le contenu doré de ma coupe. – Pas vraiment en réalité, mais le résultat est le même, soupirai-je, me sentant soudain très lasse. – Tu as envie de pleurer ? – Pas encore, mais ça va venir. Pour l’instant, je suis surtout perdue. – Approche, murmura-t-il d’une voix si charnelle que je me tournai vivement vers lui. Et voilà comment on se retrouve prise au piège ! Si la modulation de sa voix m’avait fait frissonner, que dire de son regard à cet instant ? Doux, affectueux, passionné, malicieux, un peu triste ? Tout ceci en même temps en fait. – Non, répondis-je, montrant une prudence qui n’avait plus lieu d’être puisque j’étais déjà ensorcelée et totalement incapable de détourner les yeux des siens. – Pourquoi ? – Ce n’est pas… heu… raisonnable, bredouillai-je. – Raisonnable ? s’écria-t-il comme si ce mot était le plus horrible qui soit. Mais qui veut être raisonnable ? Qui le pourrait en pareille compagnie ? Heu… il parle de qui, là ? Voan était parfaitement conscient de ce qu’il dégageait, mais ne s’était jamais montré arrogant. – Je parle de toi, m’informa-t-il en me débarrassant de ma coupe de champagne pour la déposer sur la moquette avant de s’emparer de ma main et de m’offrir son regard soudain empli de désir. Oh mon dieu ! – Sláine, j’ai beaucoup de choses à te dire, mais ça attendra, m’annonça-t-il très sérieusement tandis qu’il caressait délicatement l’intérieur de mon poignet avec son pouce. – Attendre quoi ? demandai-je bêtement alors la réponse irradiait de ses yeux. Voan tira doucement sur ma main qu’il plaça d’office sur son épaule avant d’approcher son visage du mien. – Vois-tu, ma douce amie, commença-t-il, j’ai pensé que nous aurions pu nous réconforter mutuellement. J’écarquillai les yeux, il en profita pour y planter les siens. J’avais presque oublié à quel point c’était merveilleux de se perdre dans son regard. C’était un spectacle inouï, mais surtout, cela avait le don de faire s’envoler toute ma tristesse, toute ma colère. La magie opéra instantanément. Je me sentis sourire. Voan regarda ma bouche. – Et pourquoi as-tu pensé à une chose pareille ? lui demandai-je en m’humectant les lèvres, de gourmandise anticipée, je l’avoue volontiers. – Mais tout simplement parce que j’en ai envie ! m’avoua-t-il le plus honnêtement du monde. Parce que je veux sentir ta peau contre la mienne, te respirer, voir le plaisir illuminer tes yeux magnifiques. Ça te suffit comme explication ou je continue ? – Continue, soufflai-je vaincue et enflammée par sa voix, ses mots, chargés d’un désir sincère. – OK, voyons voir, fit-il mine de réfléchir en réprimant un sourire. J’ai envie de tes seins, de ton remarquable petit postérieur, de ta bouche et surtout de goûter à nouveau au trésor que tu caches entre tes cuisses. Je me sentis devenir écarlate, ce qui eut l’air de lui plaire énormément. Voan rapprocha encore son visage du mien, posa une main douce et chaude sur ma joue. – Mon ange, murmura-t-il contre mes lèvres avant d’en prendre totalement possession. (...) Ce que je n’avais pas prévu cependant était que le géant poserait effectivement les yeux sur lesdites marques, si rapidement, mais plus encore que les circonstances seraient aussi gênantes pour moi. Ni qu’il ne serait pas le seul à les voir. C’est pourtant ce qu’il advint, lorsque la porte du loft s’ouvrit alors que j’étais toujours à cheval sur Sio. À quoi servait d’avoir des portes munies de serrures puisque visiblement cela n’empêchait nullement les démons d’entrer où ils le souhaitaient, quand ils le décidaient ? – Salut, articula la voix de Siatris. Je me figeai et fixai Sio qui souriait, sa gaieté s’accentuant encore lorsque, réalisant le tableau que nous leur offrions, les intrus s’exclamèrent simultanément, mais chacun à leur façon. J’entendis un sifflement appréciateur par-dessus une sorte de grommellement qui tenait beaucoup du grognement de l’ours mécontent. Enfin, c’est ce que j’imaginais, étant donné que je n’avais jamais rencontré personnellement de plantigrade, ni de bonne humeur, ni contrarié. Je refusai de me tourner vers eux, surtout si c’était pour devoir supporter l’air goguenard de Siatris. Je n’avais pas non plus le courage nécessaire pour affronter celui de Voan compte tenu de la situation. Libérant Sio de l’étreinte de mes jambes, je restai assise sur le lit, tournant toujours le dos aux importuns jusqu’à ce qu’il me tire de mon embarras, me tendant mes vêtements, sans pouvoir s’empêcher de m’adresser un clin d’œil. – Que puis-je pour vous ? l’entendis-je leur demander d’un ton parfaitement détaché pendant que je me dépêchai de me rhabiller. – C’est surtout Sláine que nous voulions voir, annonça Siatris. Ben pour le coup il m’avait vue. Trop même. (...) M’arrêtant à quelques mètres de la terrasse, je regardai Voan, effectivement fou furieux, fondre sur moi. L’inquiétude la plus profonde avait modifié la couleur de ses yeux qui luisaient d’un intense éclat violet. J’ouvris la bouche pour m’excuser, mais il m’en empêcha. – Non, gronda-t-il, je ne veux rien entendre ! Son regard aurait réduit n’importe qui doté d’un minimum de bon sens au silence. Sauf moi, bien entendu. – Je vais bien, j’avais juste besoin de… – Où étais-tu ? Qu’est-ce que tu fichais ? hurla-t-il encore. – Je… – Tais-toi, explosa-t-il. Je t’ai cherchée partout, j’ai cru que… Merde ! Ne me refais jamais un truc pareil ! J’espérais bien ne jamais avoir à revivre ça. Je n’insistai donc pas et me blottis contre lui. Momentanément réduit au silence, je l’entendis pourtant, sur le chemin menant à notre chambre, maugréer contre moi, lançant imprécations et menaces, comme m’attacher en laisse, me greffer un GPS et autres procédés divers pour s’assurer de toujours savoir où je me trouvais. Marchant tête baissée, je souriais, formulant le vœu qu’il ne s’en aperçoive pas. Sa colère n’était due qu’à la peur qu’il avait ressentie et pouvait exploser parce qu’il m’avait retrouvée. J’aurais dû me sentir coupable, mais ce ne fut pas le cas. Je me sentais trop bien pour laisser un quelconque sentiment désagréable me gâcher ma joie. Cette attitude sans doute peu charitable pour lui ne pesa pas sur ma conscience non plus. Il me suffirait de me faire pardonner. Profusion de solutions pour ce faire se mit alors à envahir mes pensées. Après m’avoir déposée au bord du lit, Voan se dirigea vers la salle d’eau puis revint après avoir réglé l’eau du bain qu’il avait décidé de me faire couler. Je devais être dans un sale état, mais l’idée de prendre ce bain avec lui – ce que la taille de la grande baignoire ronde encastrée dans le sol nous permettrait – me parut infiniment séduisante. Beaucoup plus attrayante que mariner toute seule. Sourcils froncés, il me toisa un moment. Son regard s’était cependant un peu adouci. Il était très impressionnant, et tellement magnifique que je dus faire appel à toute ma volonté pour réprimer le sourire qui me vint naturellement aux lèvres, manifestation probable de mon amour pour lui qui débordait littéralement de mon esprit délivré. – Si tu me refais un coup pareil, je t’attache au lit, me menaça-t-il. – Oui, mon amour, murmurai-je. – Bien. Et quand tu as envie d’aller te promener seule, préviens-moi avant, même si tu crois que je suis occupé. – Oui, mon amour. – Je veux toujours savoir où tu es. – Oui, mon amour. – Bon, maintenant, va prendre ton bain. – Oui, mon amour. – Tu ne serais pas en train de te moquer de moi par hasard, s’enquit-il sans se départir de son sérieux. – Un peu si, mon amour. – Bon sang, soupira-t-il. Je me levai et me pelotonnai contre lui. – Je suis désolée de t’avoir inquiété. Je te promets de ne plus recommencer. – Bien. – Et d’avoir gâché ta fête aussi. – Tu n’as rien gâché du tout, protesta-t-il. Ils n’ont pas besoin de nous pour s’amuser. – Ah non ? – Siatris se charge des deux copines de Sio, j’ai laissé Terry entre de bonnes mains et tu es avec moi. Tout est parfait. – Donc rien ne t’empêche de prendre ce bain avec moi alors ? – Non, rien effectivement, me répondit-il d’une voix légèrement voilée. Voan attendit que je sois confortablement installée, assise entre ses jambes, dos contre son torse, pour me demander quelques petites explications sur ce que j’avais trafiqué pendant mon absence. – J’avais rendez-vous avec quelqu’un, commençai-je taquine, en me laissant aller contre lui. Ses bras se refermèrent en un geste possessif autour de moi. – Avec qui ? s’écria-t-il. Un homme ? Je pinçai les lèvres pour ne pas rire. – Non, une femme. – Ah. – Oui. On s’est battue un moment toutes les deux, mais c’est moi qui ai gagné. – Mais qu’est-ce que tu racontes ? – Je suis en train de t’expliquer que je me suis isolée pour pouvoir me libérer de tout ce qui me minait, répondis-je sérieusement cette fois-ci. Voan resserra encore son étreinte. – Tout va bien, alors ? – Oui, tout va très bien. – Qu’as-tu fait ensuite ? – Après, Téli est arrivé et… – Et vous avez fait l’amour, m’interrompit-il en bougonnant. Avant que j’aie pu répondre, l’intéressé (et c’était peu de le dire) s’invita dans la salle de bain, apparaissant accroupi telle une gargouille prête à bondir, juste au bord de la baignoire, en face de nous et la mine réjouie. – Non. Ma réponse s’adressait à l’un et à l’autre, car je pressentais que Téli préparait un mauvais coup. Par exemple obtenir la récompense qu’il avait sollicitée auprès de moi. Je lui jetai un regard noir pour tenter de lui faire comprendre, silencieusement, que je voulais qu’il revienne plus tard. Il sourit et fit non de la tête. Tête de bois. – Qui ? Moi ? me demanda Voan. – Non, Téli. Et arrête de lire mes pensées. – Je ne les lis pas, je les entends. Il est là ? – Oui. – Que fait-il ? – Il nous épie. – Qu’est-ce qu’il veut ? – À ton avis ! – Dans ce cas… Les caresses et autres délicieuses attentions que Voan entreprit de me prodiguer me firent instantanément oublier la présence de ce voyeur de Téli et m’empêchèrent de m’insurger contre cette manifestation flagrante de solidarité masculine. (...) Mon regard s’était élevé approximativement à la bonne hauteur pour rencontrer immédiatement celui d’Olivier. Mais ce fut sur une troublante surface noire qu’ils se posèrent. Mon cœur se mit à danser le Rock Acrobatique dans ma poitrine à mesure que mes yeux remontaient pour finalement croiser deux iris aussi noirs que l’Onyx. Oh bordel ! Je dus me tenir à la porte pour ne pas m’éparpiller sur le carrelage du hall d’entrée. – Je peux entrer ? me demanda Sio de sa voix si grave. Plutôt que de répondre, je préférai m’effacer. Qui pouvait savoir ce qui serait sorti de ma bouche si je l’avais ouverte ? « Dégage » ou « Prends-moi, là tout de suite » ? Peur et tristesse pointèrent le bout de leurs nez, mais elles n’étaient pas seules, une pulsion d’une tout autre nature les accompagnait, qui me fit m’interroger un instant sur la défaillance de mon instinct de survie. Refermant l’huis j’y posai mon front un court moment, histoire de reprendre mes esprits. D’essayer en tout cas. J’inspirai et expirai, deux fois de suite, profondément avant de trouver le courage de rejoindre Sio qui s’était avancé jusqu’à l’entrée du salon. Mon cœur ne se calmait pas, j’avais la gorge sèche, mes jambes flageolaient, mais ces symptômes ne devaient pas tout à l’appréhension. Au risque d’aggraver encore mon état, je profitai de ce qu’il me tournait le dos pour prendre sa mesure. Il semblait nerveux ce qui, somme toute, devait être normal. Son regard lorsque je lui avais ouvert ne m’avait renvoyé qu’une distance polie. Rien de plus, mais c’était toujours mieux que ce que j’y avais lu la dernière fois que nous nous étions trouvés seuls tous les deux. Vaguement rassurée, je me laissai aller à le regarder… autrement. Mauvais calcul de ma part. J’aurais dû me méfier. Sio ne portant pas son habituel et réglementaire long manteau, j’eus donc tout loisir de promener mes yeux sur ses longues jambes musclées moulées dans son pantalon en cuir, de les laisser remonter jusqu’à ses fesses qu’effleurait la pointe de ses longs cheveux détachés, ses hanches étroites au regard des larges épaules. Je retins de justesse un gémissement de désir et de frustration. Parce que je connaissais les merveilles que ses vêtements dissimulaient, je savais quel effet sa peau avait sur moi, les délicieux ravages que se trouver entre ses bras occasionnait, le plaisir que j’aurais s'il... – Tu m’écoutes ? me demanda-t-il juste assez fort pour sortir de mes rêveries. – Hein ? Quoi ? Sio n’avait pas bougé, mais me faisait face. Je déglutis. Difficilement – Je te demandai si tu étais seule. – Oui, répondis-je en plissant les yeux, d’un ton rendu un peu traînant par la prudence. Je me retins de lui demander pourquoi il me posait cette question. – Et tu n’as pas peur de te rester toute seule, sans protection et à la merci de… n’importe qui ? Sa provocation – à moins qu’il ne s’agît d’un avertissement – ne me plut pas trop sur le moment, puis s’avéra finalement fâcheusement excitante. Il suffisait qu’il apparaisse pour mettre à mal mon équilibre, la maîtrise que j’aurais souhaité pouvoir imposer à mon corps. La rancune que je nourrissais à son encontre semblait vouloir se rendre sans condition, déposer les armes sans songer une seconde à se battre contre cette furieuse envie de son corps qui m’incitait à me jeter sur lui. Peut-être pourrais-je laisser libre court à ma pulsion, assouvir mon besoin avant de lui demander des comptes ? J’étais tellement en manque de lui que lutter m’apparut comme une réaction des plus malsaines. Le regard pénétrant que Sio posait sur moi m’apprit qu’il ressentait mon désir, mes doutes, et cet horrible dilemme qui bouillonnait en moi. Je temporisai donc, peu encline à lui faciliter la tâche ou à lui montrer qu’il détenait toujours un grand pouvoir sur moi. Pour ce que j’en savais, je n’en avais plus sur lui.
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| | | Fariboles Admin
Messages : 4068 Date d'inscription : 10/07/2011 Age : 39 Localisation : Eure et Loir
| Sujet: Re: DE KEYSER Frédérique - LUXURIA - Tome 1 (2ème partie) Sam 12 Nov - 9:20 | |
| Mon avis :
J'ai aimé le premier tome, j'ai dévoré celui-ci. L'histoire reprend là où elle s'est arrêtée dans le précédent opus. Slaine, qui vient de violemment se disputer avec les deux hommes (enfin démons) de sa vie, Sio et Voan, est à deux doigts de franchir le pont.
Elle est sauvée in extremis ( par qui, mystère ...) et en revenant à elle quelques jours après l'incident, elle a la surprise de trouve un Téli (superbe mâle d'ailleurs) incarné à son chevet. Elle est toutefois la seule à le voir et pouvoir le toucher.
Si les relations entre Slaine et Voan sont toujours extrêmement tendues, « il ne te comprend pas, ton corps lui tient un discours, toi un autre. Ta chair l’aime, mais tu ne cesses de lui faire comprendre que toi non. (…)il a voulu s’approprier ton corps, parce que c’est le seul à ne pas lui mentir ,le seul qui lui donne ce dont il a besoin. », celles avec Sio semblent en revanche se « normaliser ». Certes, ils continuent de se disputer, de s’affronter mais ils ne seraient pas tout à fait eux s’ils ne le faisaient pas ! Frédérique de Keyser nous offre une très belle scène SM ( soft) où Slaine s’abandonne enfin en toute confiance aux mains expertes de son amant et découvrir une nouvelle facette du plaisir. J’ai adoré ce passage.
Oui , mais… Luxuria n’est pas un conte pour enfants où les princes et princesses vivent heureux jusqu’à la fin des temps.
Slaine, à la demande de Téli, révèle enfin à Sio que son amour perdu est toujours en vie. Ce dernier va partir à sa recherche et sa relation avec Slaine va prendre un chemin bien différent.
Slaine va trouver un peu de réconfort dans les bras et le cœur de Voan, et avec le soutien de Téli. Mais l’histoire devient carrément dramatique lorsqu’elle est enlevée afin de servir d‘hôte aux Principes . Je n’en dirai pas plus pour ce qui est de l’intrigue, elle est bien trop prenante et intense pour la dévoiler !
Aucun temps mort dans ce tome 2, on est totalement immergé dans l’univers de Luxuria et l’on suit avec bonheur les nouvelles aventures de notre humaine préférée.
Frédérique de Keyser ne ménage pas notre cœur :
On souffre avec Slaine, on pleure avec elle et on a une furieuse envie de frapper Sio à certains passages. On frémit de désir aussi à la lecture de scènes d’une sensualité affolante, je suis d’ailleurs totalement et définitivement sous le charme de Voan, de ses yeux , de son corps, de ses mains, de son s… (petit clin d’œil ), oups, je m’égare ! Et puis, il y a Téli , auquel je m’étais déjà attachée dans le premier tome. Ses rapports avec Slaine prennent un nouveau cours des plus réjouissant et ses touches d’humour sont toujours bienvenues.
Je vous conseille vivement d’enchainer les 2 tomes pour savourer pleinement l’histoire de Luxuria. On tourne les pages sans voir le temps passé et l’on vit un très bon moment ! Une jolie découverte ! _________________ | |
| | | Frederique de Keyser
Messages : 103 Date d'inscription : 12/09/2011 Age : 52
| Sujet: Re: DE KEYSER Frédérique - LUXURIA - Tome 1 (2ème partie) Sam 12 Nov - 15:04 | |
| Mdr ... le s... de Voan | |
| | | Christy
Messages : 203 Date d'inscription : 13/09/2011 Age : 44 Localisation : Midi-Pyrénées
| Sujet: Re: DE KEYSER Frédérique - LUXURIA - Tome 1 (2ème partie) Jeu 5 Jan - 17:57 | |
| Je l'ai fini à l'instant... le temps de digérer tout ça et je pose un avis, car un bouquin dans lequel je me plonge totalement m'épuise d'une certaine manière, et cette suite était franchement éprouvante pour moi. J'ai adoré... en fait, j'ai été carrément percutée par les aventures de Slaine et ce qu'elle est contrainte de subir.
Mon "mâle" préféré est dorénavant Voan... Sio, je l'ai aimé, je l'ai détesté puis je lui ai pardonné, mais il a fait une chute mémorable de son piédestal. Voilà, donc ma chronique avant la fin du week-end :) | |
| | | Pallas athéna
Messages : 100 Date d'inscription : 12/11/2011 Age : 50 Localisation : Mégalithes de Ban Drochaid, Librairie Barrons§Bibelots, grotte de l'Ohio
| Sujet: Re: DE KEYSER Frédérique - LUXURIA - Tome 1 (2ème partie) Sam 7 Jan - 22:00 | |
| Impossible de faire un choix, pour moi ce sera les trois Sio, Voan et...Téli Moi gourmande? Non | |
| | | Pioc
Messages : 34 Date d'inscription : 16/09/2011 Age : 47 Localisation : Bidache
| Sujet: Re: DE KEYSER Frédérique - LUXURIA - Tome 1 (2ème partie) Jeu 24 Jan - 20:22 | |
| Ma série française préférée en Bit Lit ! quelqu'un a-t-il lu le troisième tome ? J'avoue avoir tellement aimé les deux premiers que je ne suis pas tenté pour lire la suite.....je veux pas d'une fin tristounette alors que celle du tome 2 est plutôt réussie..... | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: DE KEYSER Frédérique - LUXURIA - Tome 1 (2ème partie) | |
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| | | | DE KEYSER Frédérique - LUXURIA - Tome 1 (2ème partie) | |
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