CARDYN Alia - L'envol

L'envol
Alia Cardyn

Si avec le temps, votre être s'est figé, le 27 juillet vous offre une opportunité. Celle de naître à nouveau.

Chaque année, le 27 juillet, Barnabé Quills organise une fête somptueuse dans sa propriété dominant l'océan. Aujourd'hui, la ville côtière de Black est en émoi. Lors de la fête annuelle, la jeune Théa Vogue a sauté dans le vide.

Pour son troisième roman, Alia Cardyn nous plonge dans le quotidien d'une petite ville et, de 27 juillet en 27 juillet, nous délivre, aux côtés de Théa, un bouleversant message d'espoir.

Servi par une écriture ciselée, un magnifique roman sur l'amour, la filiation, la construction de soi… ainsi qu'un de ces dénouements inoubliables dont Alia Cardyn a le secret.

« ALIA CARDYN RACONTE LE MANQUE D'AMOUR SOUS TOUTES SES FORMES (…) AVEC UNE ÉCRITURE À LA FOIS LÉGÈRE ET PRÉCISE. UN ROMAN PROFONDÉMENT TOUCHANT. » Christelle Grelou du blog Christlbouquine

Ce qui est assez magique avec la plume d'Alia Cardyn, c'est non seulement son élégance mais à quel point elle est surprenante. De roman en roman, elle parvient à se renouveler et à nous interpeller, nous captiver avec des intrigues originales, extrêmement bien menées et en fil rouge, une fine analyse de la psychologie de ses personnages et l'humain, sa complexité, ses espoirs, ses craintes, au cœur de tout. J'ai été séduite et bluffée par cet Envol si étonnant...

Comme chaque 27 juillet, toute la bonne société de la petite ville de Black est réunie chez Barnabé Quills. Dans sa superbe maison dominant l'océan, il donne sa fête annuelle où les amours naissent et se défont aussi au fil des ans. Mais cette année, c'est la stupéfaction, la jeune et belle Théa Vogue, a sauté dans la vide, dans sa belle robe de bal, au vu et au su de tous, y compris son père. Comment et pourquoi en est-elle arrivée là ? Pour la comprendre, nous allons découvrir son journal intime, les lettres de Jill, sa mère décédée quand elle était petite fille et le récit des uns et des autres.

Volontairement, je ne dis pas grand chose de l'intrigue ni de la psychologie des personnages, c'est cela qui fait tout le sel du récit et ce serait un crime d'en dévoiler un tout petit trop. Ne vous spoilez pas, ne cherchez pas à trop en savoir, laissez vous au contraire porter par les mots d'Alia Cardyn et les maux de ses personnages, apprenez à les découvrir, à les aimer, à les voir un peu comme des amis et vous vivrez une belle aventure où l'amour ou plutôt le manque d'amour, est au centre de tout. Théa est le point central du roman mais tous les personnages qui gravitent autour d'elle ont leur importance pour nous aider à avancer dans le récit. Ils se dévoilent au fil des pages, nous donnent des indices sur le pourquoi du comment de cette tragédie et nous allons de surprise en surprise. Les lettres de Jill sont extrêmement touchantes car elles sonnent vraies. On les sent écrites avec le coeur par une maman qui se sait sur le point de mourir et qui veut aider sa fille, sa merveilleuse fille à grandir sans elle. Jill se livre sans fausse pudeur, sans rien cacher sur son enfance difficile, sur ses amours, sur ses déceptions et sur l'immense bonheur d'avoir eu Théa. Et oui, soyons honnêtes, j'ai pas mal verser de larmes en les lisant.
Et puis il y a ce don d'Alia Cardyn pour les rebondissements inattendus. On bondit du canapé en se disant que non, ce n'est pas possible mais si, elle la fait et c'est bluffant ! Et il faut bien l'avouer, cela fait un bien fou d'être surpris dans un roman, de n'avoir rien vu venir, c'est tout simplement réjouissant.